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  • Les chants endiablés

 

Oubliez les “Et 1, et 2, et 3 zéro !” ou les “Qui ne sautent pas n’est pas français !”. Les supporters argentins sont des vrais compositeurs, avec des chants de plusieurs minutes. Chaque club argentin, qu’il soit en 1e division ou non, à son propre chant. A ce petit jeu, les supporters de San Lorenzo sont sans doute les Charles Aznavour d’Argentine. Ils ont écrit et interprètent, à chaque match, plusieurs chants à la gloire de leur équipe. Diego Armando Maradona en personne a reconnu la supériorité de La Barra de San Lorenzo en terme de supportérisme. En même temps, quand on voit leur interprétation de “Que te pasa quemero”, on ne peut qu’applaudir :

Le public argentin est plus chaud que toi

Pour la petite histoire, les supporters de l’Olympique Lyonnais s’en étaient inspirés en 2016. Pas le même résultat que dans la vidéo ci-dessus, mais l’intention y était !

 

  • Un tifo légendaire

 

Si les tifos sont d'origine européenne et notamment italienne, les Argentins se sont appropriés cette pratique. A l’occasion du derby opposant Rosario Central aux Newell's Old Boys, les supporters de Rosario ont déployé un tifo géant, d'une longueur de 500 mètres, pour 40 mètres de hauteur. On n’en dit pas plus, on vous laisse juste admirer :

Au bout du suspense, l’Argentine s’est qualifiée pour les 8e de finale de la Coupe du Monde, ce mardi 27 juin. Messi et ses coéquipiers affronteront, ce samedi 30 juin, à 16h, l’équipe de France. L’occasion de revenir sur la culture du supportérisme en Argentine, où le foot est omniprésent.

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En avril 2017, un supporter argentin du club de Belgrano a été poussé d’une tribune par les supporter de Talleres, le club voisin, lors du derby de Cordoba. Quelques jours après, sa mort était déclarée. Les supporters argentins sont connus pour vivre le football avec une passion enivrante. Mais parfois, celle-ci tombe dans la bêtise profonde. Hormi ce drame, les Argentins ont fait du football une réelle tradition. Leur manière de soutenir leur équipe et leurs pratiques dans les stades ont même inspiré les plus grands clubs européens.

 

  • Le superclasico

 

Les fameux “clasico” que sont Real Madrid - Barcelone ou Paris - Marseille parlent aux fans de foot français. Mais saviez-vous que ces deux matchs tirent leur inspiration au delà de l’Atlantique. En Argentine, pour être plus précis. L’opposition entre Boca Juniors et River Plate est chaque année le match le plus attendu de l’année par les Argentins. Ces deux clubs de Buenos Aires sont drastiquement opposés. Évidemment, la rivalité entre les supporters exacerbent ce match.

 

Au coeur d’une rivalité territoriale et d’une lutte des classes (River Plate est considéré comme le club bourgeois tandis que Boca Juniors représente la classe plus modeste de la capitale), une lutte des supporters. L’origine de cette rivalité date du 20 septembre 1931. A l’occasion du premier match professionnel entre les deux meilleurs ennemis, une bagarre générale éclate sur le terrain entre les joueurs, puis aux abords du stade entre les supporters. Depuis, le “superclasico” est un des matchs les plus symboliques, pour tous fans de foot qui se respectent.

 

  • Les “papelitos”

 

Les papelitos, qui signifie “bout de papier” en espagnol, sont régulièrement jetés sur les terrains argentins. Cette pratique consiste à balancer toutes sortes de papier, du papier toilette ou des journaux déchirés, sur la pelouse. Souvent, les supporters font ça à l’entrée des joueurs, comme lors du match opposant le Racing Club à l’Independiente, en 2009 :

  • Bonus : Des supporters classes… ou pas

 

L’illustre Diego Maradona, icône et bien plus encore en Argentine, ne rate pas une Coupe du Monde de son pays, même en tribune. Considéré comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire du football, l’ancien numéro 10 était en tribune pour encourager les Argentins, lors du match décisif opposant l’Argentine au Nigéria. A la 86e minute, lors du but libérateur de Marcos Rojo, Maradona a laissé éclaté sa joie. De manière… incontrôlée.

Imaginez juste une seconde Zidane faire ça après un but de Griezmann et vous verrez à quel point cette scène était improbable.

Jeffrey Bevilacqua

Filet Mignon 2018 

10-12 rue Lyautey 

IEJ Paris 75016

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