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Les anti foot ou ceux qui s’en foutent

Pendant plus d’un mois, l’actualité est marquée par le mondial de football. Horaires de travail décalées, villes et magasins aux couleurs bleu-blanc-rouge, cris dans la rue les jours de match, comment font ceux qui n’aiment pas le foot en cette période ? Pourquoi rejettent-ils cette compétition qui enchantent pourtant le plus grand nombre ?

“Les matchs de foot font partie du décor en ce moment, mais je ne hais pas non plus”, Agnès, 26 ans

“Je ne ressens rien avec le foot. Pour moi ça fait juste du bruit dans la rue. Le peu de fois où j’en entends parler, c’est quand je suis avec des amis lorsqu’ils choisissent le bar où ils vont aller regarder le match. Mais je comprends les fans de foot, moi je fais la même chose avec la musique et le concerts que je veux voir.”



 

“L’importance que prend le foot aujourd’hui est insupportable”, Denis, 52 ans

Pendant plus d’un mois, l’actualité est marquée par le mondial de football. Horaires de travail décalées, villes et magasins aux couleurs bleu-blanc-rouge, cris dans la rue les jours de match, comment font ceux qui n’aiment pas le foot en cette période ? Pourquoi rejettent-ils cette compétition qui enchantent pourtant le plus grand nombre ?

“Je déteste tout ce que l’on peut faire pendant un mois sur la Coupe du Monde”, Eloïse, 23 ans

“Le côté fédérateur de la Coupe du Monde ne m’atteint pas du tout. Je trouve que le comportement des fans de foot est un peu excessif. Il est aberrant d’arrêter de vivre pendant un mois juste pour du foot. Il y a des disciplines sportives qui sont bien plus intéressantes à mes yeux et on en fait pas autant. J’essaie parfois de faire un effort pour m’y intéresser vu que tout le monde en parle. On se sent obligés de suivre mais j’ai jamais adhéré à l’esprit footeux.”

“C’est la folie qui entoure le foot qui m’inquiète”, Rodolphe, 36 ans

 

 

Rodolphe, créateur de la page Facebook L’Ha-Hacienda

 

“La moindre compétition internationale de football est prétexte à un chauvinisme pouvant aller jusqu’à la violence. Pour moi, il y a une folie autour du foot, un aveuglement des supporters. Les patriotes du stade ne semblent pas dérangés par le fait de porter des maillots de l’équipe de France fabriqués en Chine. Les stéréotypes ressortent. Ce sport agit comme un révélateur de la beauferie. Par le passé, on se questionnait davantage sur le foot et ses dérives, comme avec les films “À mort l’arbitre” ou “Coup de tête”.”

Audrey Viala

Filet Mignon 2018 

10-12 rue Lyautey 

IEJ Paris 75016

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